Les patriotes

Par rapport à l'agriculture, la situation est critique. Les terres sont pauvres, ce qui donne des récoltes plus rares et assez mauvaises. 

 

Tout d'abord, les habitants du Bas-Canada utilisent des outils obsolètes, peu ou pas d'engrais et des méthodes non-appropriées. Ils n'appliquent pas la rotation des cultures et la terre s'épuise plus rapidement. On pourrait donc penser que les Canadiens-Français n'ont pas eu un bon enseignement agricole; les erreurs de leurs ancêtres sont donc reproduites à l'infini.

 

À cette époque, les Bas-Canadiens habitaient surtout dans le milieu rural, donc dans les seigneuries. Or, la population augmente et les seigneuries commencent à être surpeuplées. Avant, la mauvaise agriculture était compensée par l'immense territoire agricole, mais plus le temps avance, moins il y a de territoire et le nombre de bouches à nourrir n'arrête pas de croître. La situation se dégrade à vue d'oeil : les Canadiens n'ont plus de revenus avec l'agriculture et ont peine à se nourrir eux-mêmes.

 

Finalement, les nouvelles terres agricoles sont de plus en plus difficiles à se procurer, car les spéculateurs et les marchands de bois se les sont appropriées peu à peu.