Les patriotes

Né le 27 décembre 1803 à Saint-Cuthbert, François-Marie-Thomas Chevalier de Lorimier, notaire de profession, devient l’un des patriotes les plus connus des rébellions de 1837-1838.

 

Venant d’une famille aristocratique française, il entame ses études au Petit Séminaire de Montréal. En 1829, celui-ci obtient son diplôme de notaire et installe son propre bureau. En 1832, il épouse Henriette Cadieux. Depuis sa jeunesse, de Lorimier s’intéresse à la politique. De nature très idéaliste, nationaliste et  libéraliste, il décide de prendre parti de Louis-Joseph Papineau. Le jeune homme participe à plusieurs manifestations qui sont contre le projet d’union des  deux Canadas.

 

En 1837, de Lorimier devient le secrétaire de l’assemblée du comté de Montréal. Lors de l’affrontement entre le Doric club et les Fils de la Liberté, celui-ci reçoit une balle à la cuisse. C’est alors que Lorimier a eu un mandat d’arrêt et décide de prendre la fuite et se réfugie aux Deux-Montagnes. Il a participe à la bataille de Saint-Eustache où la défaite fut écrasante. Il est également le cofondateur de l'association des Frères Chasseurs. En novembre 1838, de Lorimier se fait repérer dans les bois alors qu’il était perdu. Lors de son procès, celui-ci s’en sort très bien mais quand un des prisonniers panique, il cède et le dénonce aux autorités. Il est l'un des 12 patriotes exécutés à la prison Pied-du-Courant.